La RT "Existant" s'adresse aux bâtiments résidentiels et tertiaires dans le cadre de rénovation. Son but est d'améliorer de façon significative les performances énergétiques des bâtiments qui ne devaient faire face à l’époque qu’à des exigences thermiques très peu contraignantes (Histoire de la Réglementation).
Les exigences réglementaires peuvent varier suivant l'importance des travaux :
Depuis le 31 mars 2008, ces exigences sont applicables aux permis de construire déposés par la suite. Les trois critères suivants doivent être validés pour être dans les objectifs de la RT "Globale" :
Si ces trois critères sont établis, alors un calcul réglementaire est obligatoire sur l'ensemble de l'enveloppe. De plus, une étude de faisabilité doit prouver que l'approvisionnement en énergie est possible et cela avant toute demande de Permis de Construire. Les modalités se trouvent dans le décret n° 2007-363 et l’arrêté du 18 décembre 2007.
Les exigences alors souhaitées s’approchent très nettement de la RT2005 pour les bâtiments neufs. Elles s’appuient sur trois critères :
La RT "existant par éléments", est applicable à tous les bâtiments qui n’entrent pas dans les critères de la RT « Globale ». Pout toute modification (installation ou remplacement) du bâtiment, des performances minimales sont à respecter. Ci-dessus, les 8 points concernés par la RT "existant par éléments".
Depuis le 1er janvier 2018, les exigences ont été revues à la hausse selon les critères suivants :
Cette loi a créé une obligation de réaliser des travaux d’isolation dans plusieurs cas :
Pour plus de détails, vous pouvez visualiser ou télécharger le document « Quand devez-vous isoler ? » proposé par l’Ademe.
Seulement de temps en temps pour l'essentiel !
Suite au Grenelle de l’Environnement en 2007, la mutation écologique a fait un grand pas en France. Les lois Grenelle I et II ont permis d’élaborer un socle pour la RT-2012 et pour la politique énergétique française.
Depuis 1974, les réglementations thermiques régissent les nouveaux standards de la construction. Il est prévu pour 2020 une exigence de “maison positive”, autrement dit, qui produit plus d’électricité qu’elle n’en consomme.